Du 15 juillet 2020 au 31 mai 2021, la Cinémathèque consacre une grande exposition à Louis de Funès, en partenariat avec l'INA
Véritable homme-orchestre, de Funès était mime, bruiteur, danseur, chanteur, pianiste, chorégraphe, en somme un créateur, un auteur à part entière. À travers plus de 300 œuvres, peintures, dessins et maquettes, documents, sculptures, costumes extraits de films (La Folie des grandeurs, Les Aventures de Rabbi Jacob, La Grande Vadrouille, L’Aile ou la cuisse, la série des Gendarmes…) et des archives de l'INA, l’exposition dévoile ainsi la diversité de son talent comique.
Réservation obligatoire

Au-delà des images présentées dans l’exposition, l’INA propose, via madelen.ina.fr sa plateforme de streaming illimité, de découvrir Louis de Funès à ses débuts.
Le jeune Louis de Funès préférait les mîmes aux mots, aucun d’entre nous n’ignore ses expressions et son exubérance, toujours à la limite de la colère. Mais avant d’être le petit homme qui joue dans des films où il est question de grandeur, Louis de Funès incarnait des rôles secondaires insoupçonnables.
En 1950, dans Les Joueurs, comédie de Nicolas Gogol mise en scène par Claude Barma, sur des tricheurs de cartes professionnels, l’acteur incarne l’un d’entre eux, Chropniev. Nous le découvrons compteur et chanteur dans de très belles fictions radiophoniques inédites des années 50 avant de le retrouver dans un petit rôle de grand timide dans Agence Matrimoniale de Jean-Paul Le Chanois (1952) et celui d’un astrologue éclairant Marina Vlady dans La Belle au bois dormant de Pierre Badel (1954).
Pour aller plus loin, madelen présente une série de cartes blanches, produites par l’INA, avec la complicité de La Cinémathèque française, dans lesquelles Michel Drucker, Bernard Menez et Dany Boon dressent le portrait de ce clown intemporel.
