Cap Vert : sauvegarde d’un fonds patrimonial historique
L’INA et la Fondation Amílcar Cabral s’associent pour la restauration et la numérisation d’un fonds d’archives sonores unique au monde issu du patrimoine historique de la Guinée-Bissau et du Cap Vert.
Composée de 43 cassettes audio, cette collection contient les interventions radiophoniques des années 60-70 d’un personnage emblématique de l’histoire de ces pays : Amílcar Lopes da Costa Cabral.
Créée en 1984, la Fondation Amílcar Cabral a pour mission de protéger l’œuvre et la mémoire d’Amílcar Cabral, homme politique clef de l’histoire de la lutte anticoloniale en Guinée-Bissau et au Cap Vert. Fondateur d’une organisation clandestine qui devint par la suite le principal parti politique du pays, le parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), Amílcar Cabral s’oppose dès le milieu des années 50 à la présence portugaise en Guinée. N’obtenant aucun succès par la voie pacifique, son parti, - s’engage en 1963 dans une lutte armée. Amílcar Cabral ne renonce pas, quant à lui, au combat diplomatique et son engagement permet au parti d’être reconnu par les Nations Unies en 1972. Deux ans plus tard, la Guinée et les Iles du Cap Vert deviennent indépendantes. Assassiné en 1973 par la branche militaire et radicale du parti, Amílcar Cabral ne fut malheureusement jamais témoin de cette réussite.
Créée en 1984, la Fondation Amílcar Cabral a pour mission de protéger l’œuvre et la mémoire d’Amílcar Cabral, homme politique clef de l’histoire de la lutte anticoloniale en Guinée-Bissau et au Cap Vert. Fondateur d’une organisation clandestine qui devint par la suite le principal parti politique du pays, le parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), Amílcar Cabral s’oppose dès le milieu des années 50 à la présence portugaise en Guinée. N’obtenant aucun succès par la voie pacifique, son parti, - s’engage en 1963 dans une lutte armée. Amílcar Cabral ne renonce pas, quant à lui, au combat diplomatique et son engagement permet au parti d’être reconnu par les Nations Unies en 1972. Deux ans plus tard, la Guinée et les Iles du Cap Vert deviennent indépendantes. Assassiné en 1973 par la branche militaire et radicale du parti, Amílcar Cabral ne fut malheureusement jamais témoin de cette réussite.

Dans le cadre de la signature d’un mandat patrimonial, l’INA a souhaité participer à la sauvegarde des enregistrements sonores, menacés de détérioration, de ce combattant politique. Une fois restaurée, la collection sera accessible dans les centres de consultation de l’INA. Par son engagement, l’Institut contribue ainsi non seulement à la préservation d’un patrimoine unique, mais offre également de nouvelles sources de compréhension et de connaissance aux chercheurs sur la lutte anticoloniale en Afrique subsaharienne.