Nous sommes le 2 avril 1974, un peu après 22 heures. Les Français sont en train de regarder le film du soir à la télévision quand la mort de Georges Pompidou est annoncée à la télévision dans un flash spécial. Le président de la République depuis 1969 vient de succomber à la maladie de Waldenström, une forme rare de leucémie.
Le lendemain matin, les journalistes apprennent la nouvelle aux Français. Et fait l’effet d’un choc car la maladie du président était restée secrète. Il était en réalité souffrant depuis 1968, avant même son élection.
L’année qui a précédé sa mort, les Français l'ont bien vu changer. Son traitement a fait gonfler son visage, sa démarche était ralentie. Alors, une partie d’entre eux se doutait tout de même de sa mauvaise santé...
Dès l'annonce de la mort du chef de l’État, les hommages vont se multiplier de la part de toute la classe politique. Jusqu'aux obsèques nationales célébrées le 6 avril à Notre-Dame en présence d’une cinquantaine de chefs d’État étrangers.